Indicators on Vêtements algériens You Should Know

Le karakou algérien se distingue par ses composants uniques et sophistiqués, reflétant un héritage culturel riche. Chaque élément du costume incarne une custom, alliant la beauté du passé à une élégance contemporaine.

Biologiste de development et enseignant à l’Université de Annaba, Farouk Khelfaoui voue une passion au patrimoine algérien, dont l’behavior traditionnel, et s’est appuyé dans ses recherches avancées sur des travaux comme ceux de Leila Belaud, mais essentiellement sur la mémoire populaire ainsi que les peintures d’orientalistes crédibles, précise-t-il à l’APS.

Les femmes touaregs accordent beaucoup d'importance aux bagues. Lors des situations particulières, elles les enfilent sur les doigts des deux mains[117]. Elles portent un collier (tasralt), composé de pendeloques suspendues au cou à l'aide d'un straightforward cordon ou d'une chaîne de métal[118].

Nos vestes karakou sont le symbole d’une fusion parfaite entre modernité et traditions algériennes.

L'Andalousie et l'Orient ont considérablement influencé le costume traditionnel des grandes villes algériennes. En effet, certains vêtements peuvent passer pour un héritage de l'Al-Andalus, alors que d'autres apparaissent comme des modes levantines transplantées comme le caftan[3]. Chaque région apporte son cachet personnel, conservant ou rejetant cet apport nouveau, gardant ou modifiant, parfois avec l'aide des nouveaux arrivants Andalous ou Levantins, le costume ancestral né bien avant leur arrivée[4].

Ghlila djabadouli. Après la conquête française, le paysage vestimentaire est bouleversé par la raréfaction des pièces brodées au fil de soie[eleven]. La ghlila et la ghlila djabadouli, deviennent désormais réservées aux costumes de cérémonie. Puis, un nouveau modèle apparaît : le karakou, qui remplace la ghlila djabadouli[11]. La qmedja, une chemise big et courte se porte désormais au quotidien[17].

Une femme citadine et un garçon à la fin du XIXe siècle à Alger. Cette bipartition du paysage vestimentaire algérien se perdure, mais elle n'empêche pas le maintien de liens consistants entre les deux forms de costumes. Leur origine commune se devine à travers les éléments berbères qui persistent dans get more info les costumes des villes principales et les costumes ruraux subissent l'impact assimilatrice des modes citadines[2].

“Le costume traditionnel algérien raconte une histoire mais aussi des codes”, fait-il remarquer, avant de noter que le moreover antique pattern algérien, celui des Amazighs en l’occurrence, était constitué d’une longue et droite tunique, ornée de franges et qui serait l’ancêtre de l’actuelle Gandoura, à l’origine de l’appellation de Thakendurth, la robe typique kabyle.

Le but est que chaque Algérienne soit une ambassadrice de notre culture et de la diversité de notre patrimoine vestimentaire. »

Les robes de l'élite se distinguent alors par la préciosité d'un élément décoratif qui perdurera au cours des siècles suivants : le plastron placé entre l'encolure et la poitrine et doté d'arabesques brodées au fil d'or ou d'argent[fifty two]. À la suite de la Reconquista et de l'installation des exilés andalous entre le XIVe et XVe siècles, les emprunts aux costumes de cette nouvelle composante de la populace finissent par modifier l'allure des Constantinoises.

Kabyle Mag est un journal d’information and facts généraliste. Il aborde des sujets dans l’air du temps concernant notamment la culture, les systems de l’facts et de la interaction, l’entrepreneuriat, la manner, le voyage ou encore le sport. Le tout est agrémenté de photos et de vidéos.

Malgré l'exode rural, l'acculturation se concrétise en faveur des costumes citadins. Seule Béjaia fait peut-être exception, son costume actuel semble un peu marginal par rapport à celles des autres villes maritimes[75]. Durant la colonisation française, sa population est formée essentiellement de familles originaires des monts de Kabylie environnants.

II y a eu deux autres vestes : la ghlila et le karako, en velours brodé pour les cérémonies. La ghlila de Constantine avait de longues manches, contrairement à celle d'Alger qui n'en avait pas et s'apparente au djabadouli[56].

Cette robe se caractéincrease par sa coupe very simple, faite dans des cotonnades imprimées de motifs fleuris polychromes. La fouta aide à le maintenir en location autour des hanches et des jambes[101]. Elle possède un empiècement rectangulaire (lebtan), ses manches longues sont terminées soit par un poignet, soit par plusieurs galons plats de couleur[102].

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